Dans le cadre des projets d’extension du parc énergétique à Évora, une plateforme de citoyens, « Juntos pelo Divor », a exprimé son opposition à l’installation de trois nouvelles centrales solaires dans la région. Cela inclut l’intégration de 1,5 million de panneaux solaires qui pourraient occuper une superficie significative de la commune. Cet article analyse l’origine de cette contestation et les préoccupations soulevées par la communauté locale.
Les projets en cours et les inquiétudes des citoyens
La région d’Évora, située au nord et au nord-est, est déjà planifiée pour accueillir deux centrales photovoltaïques, dont les travaux devraient mobiliser environ 1,5 million de panneaux solaires à terme. Une troisième centrale a été soumise à la consultation publique, provoquant une réaction immédiate de la part des résidents.
La déclaration des citoyens met en avant que ces projets reposent sur l’absence de données claires concernant l’emplacement et la méthode d’installation des panneaux. Les membres de la plateforme insistent sur le fait que les processus en cours manquent de transparence et d’évaluation technique, ce qui soulève des inquiétudes quant à l’impact sur l’environnement et la qualité de vie des habitants.
Des impacts environnementaux préoccupants
Selon les membres de « Juntos pelo Divor », la somme des projets en cours pourrait résulter en une couverture de près de 1 % de la commune d’Évora. Avec une superficie totale d’environ 130 000 hectares, cette grande quantité de panneaux solaires pourrait avoir un effet désastreux sur la biodiversité et le paysage local. Les citoyens se demandent si ces considérations sont effectivement prises en compte dans les décisions de développement.
De plus, le surdimensionnement de ces installations pourrait également provoquer des nuisances visuelles et sonores, affectant le cadre de vie des résidents locaux. Les préoccupations incluent également la perte de terres agricoles et la dégradation des écosystèmes environnants, amenant les citoyens à revendiquer une approche plus rationnelle et respectueuse de l’environnement dans la planification énergétique.
Appel à un plan participatif
Les membres de la plateforme citoyenne soulignent que si des alternatives existent, elles sont négligées au profit de projets de grande envergure. Ils réclament un plan d’énergie renouvelable qui intègre la participation des citoyens et favorise l’implantation de projets dans des zones moins sensibles. Ils mettent en avant l’exemple du diviseur de l’adduction d’énergie électrique comme point de départ pour envisager des solutions moins intrusives.
En ce sens, un développement durable des énergies renouvelables mérite d’être encadré par des règles claires permettant de concilier croissance économique et préservation de l’environnement. Les acteurs locaux peuvent, grâce à un bon plan, bénéficier des investissements tout en protégeant les spécificités régionales et en minimisant les impacts environnementaux.
Le besoin d’un engagement politique fort
Enfin, la plateforme souligne que la mise en place de tels projets nécessitera un engagement politique conséquent. Le souhait est que ce dernier soit dirigé vers une gestion plus éclairée et responsable des ressources terrestres et énergétiques. Un appel est lancé à ce que la biodiversité, le patrimoine paysager et culturel soient des axes prioritaires dans l’élaboration de tout programme énergétique futur.
Les membres de « Juntos pelo Divor » sont convaincus que des projets d’énergie renouvelable peuvent exister à côté de la protection du patrimoine naturel et culturel de la région. En se fondant sur les données collectées, il est possible d’esquisser une vision claire pour le futur énergétique des communes, garantissant des standards de vie sains et respectueux de l’environnement.
