À Vienne, le parc solaire de Oyré : une nouvelle étape dans la reconversion des Fonderies du Poitou
Le projet de développement d’un parc solaire à Oyré, qui s’inscrit dans la reconversion des Fonderies du Poitou, marque une avancée significative dans le domaine des énergies renouvelables. Cette initiative, portée par la société TSE, vise à transformer un ancien site de stockage de déchets en une centrale photovoltaïque capable de produire une puissance de 31 mégawatts crête. Le projet ne se limite pas à la simple installation de panneaux solaires, mais s’accompagne également d’études environnementales approfondies.
Un projet ambitieux sur un site stratégique
La centrale photovoltaïque qui sera aménagée sur le site des Fonderies du Poitou représente une emprise foncière de 35 hectares, dont 13 hectares seront consacrés à l’installation de panneaux solaires au sol. TSE, producteur français d’énergie solaire, a choisi ce lieu-dit des Parjolets à Oyré, situé à près de dix kilomètres de l’ancienne usine de Saint-Ustre, pour maximiser l’impact positif de ce projet sur la région.
En intégrant ce parc solaire dans un site en reconversion, TSE démontre son engagement envers le développement durable. La possibilité de transformer un espace auparavant dédié à l’enfouissement des déchets en une source d’énergie renouvelable est un exemple concret d’économie circulaire. De plus, cette initiative pourrait contribuer à la réduction des émissions de carbone dans la région.
Les enjeux environnementaux du parc solaire
Avant le début des travaux, TSE a entrepris des études environnementales pour évaluer et inventorier la faune et la flore présentes sur le site. Ces études, qui s’étendent sur une période d’un an, permettront de mettre en place des mesures d’évitement afin de minimiser l’impact sur la biodiversité locale. Le directeur régional de TSE, Yann Debernardy, précise que cette phase de préparation est indispensable avant de passer à la construction.
Les préoccupations environnementales liées à des projets similaires ne sont pas nouvelles. Dans des cas comme celui du projet de parc solaire à Lambesc, par exemple, des débats ont eu lieu autour des conséquences sur l’environnement. Il est donc essentiel d’adopter une approche prudente et réfléchie dans la mise en œuvre des projets énergétiques, ce qui est évidemment pris en compte par TSE.
Un calendrier de réalisation précisé
Le dépôt du permis de construire pour le parc solaire de Oyré est prévu pour décembre 2025. Une fois le permis obtenu, il faudra compter environ douze mois pour l’instruction administrative, suivi d’une année pour la construction et le raccordement au réseau électrique. Si tout se passe comme prévu, la mise en service de la centrale pourrait avoir lieu au premier semestre de 2028.
Ce calendrier ambitieux démontre l’engagement de TSE dans le développement rapide de solutions énergétiques renouvelables. Cela s’inscrit dans une tendance croissante en France où les projets de parcs solaires se multiplient. En effet, des initiatives similaires à travers le pays, comme le parc solaire inauguré par le CNR, montrent l’importance croissante de l’énergie solaire dans le mix énergétique.
La reconversion des sites industriels en potentialités vertes
La reconversion de sites industriels comme les Fonderies du Poitou en espaces dédiés aux énergies renouvelables constitue un tournant dans la gestion et l’exploitation de l’espace. Au lieu de laisser des terrains inutilisés, ces anciens sites peuvent désormais contribuer à la production d’énergie propre, impactant positivement le paysage énergétique régional.
L’initiative à Oyré témoigne de la nécessité de repenser l’utilisation des espaces industriels. À travers l’installation de panneaux solaires, on peut offrir aux anciens sites une seconde vie, tout en répondant aux enjeux cruciaux de transition énergétique et de durabilité.
